mardi 23 septembre 2008

Prière d'une nuit sans lune

Ô petit dieu, qui m'entends d'en-bas,
Il fait froid ce soir...
J'ai peur, petit dieu, peur dans le noir.
Si ces maux ont un sens, alors écoute-moi.

Qui donc, lorsque mourront les abeilles,
Nous versera le doux hydromel ?
Qui subira la justice du Soleil,
Quand nous aurons assassiné le ciel?

J'ai vu la faim qui engendre la haine
J'ai vu la famine qui engendre la guerre.
Je lis des signes aux paroles peu amènes.
Devons-nous expier les fautes de nos pères?

J'ai peur, gentil démon, de ce qui arrivera
Si le dieu s'endort et ne se réveille pas.
Alors, gentil démon, prend ma main, guide moi...

Tom

lundi 22 septembre 2008

Le mot de la rédaction


Cher lecteur, chère lectrice,

Suite à un pétage de plombs inopiné, les locaux de notre rédaction se sont retrouvés dans le noir un court moment. Certains d'entre vous ont sans doute remarqué la disparition imprévue de notre journal pas si quotidien que ça...

... Nous nous en excusons le plus sincèrement du monde...

Malgré tout, cette IVG (Interruption Volontaire de la Gazette,
ndlr), est l'occasion de reprendre les choses un peu mieux en main, d'autant que le Grimoire s'est installé dans de nouveaux locaux. Il est temps de bouleverser, corriger, lifter, relifter, manucurer et botoxer notre Grimoire, qui garde son nom pour ne pas trop perturber son public (et parce que le rédacteur en chef a la flemme de trouver mieux). On change un peu le principe, on se la joue journal païen sauce Gazette du Sorcier, avec un sens du sérieux et une critique des choses qui se dilue dans le cynisme et l'ironie... Ici, nous traiterons de paganisme, de sorcellerie et d'histoire, enfin, les trucs bâteaux que nous savons le mieux conduire, en prenant le risque de surfer sur une vague parfois bien houleuse.

Pour ce faire, le comité de rédaction se met en quatre : Culture païenne d'un côté, théorie et ritualisme de l'autre, actualités par ici, histoire par là... Quant à savoir qui est derrière tout ça, du métamorphe amusé au schizophrène lunatique, nous vous laissons libres de me juger.

Joyeux Mabon à vous...

Le comité de rédaction