samedi 29 mai 2010

Mon bel Apollon...


Bon ok. C'est reparti. Je poste. Sur commande.
On m'a demandé de reprendre mon histoire des dieux où je l'avais laissée. Vous savez, cette chronique où je vous présente des personnages célèbres qui hantent notre inconscient collectif sans qu'on s'en rende compte parce que leur histoire remonte à un passé si lointain qu'on en a presque oublié toutes les ficelles? Ben voilà. Aujourd'hui, je vais vous parler d'une vraie grosse star. Un beau gosse de la puissance chamanique cachée sous le verni brillant de la raison luminescente. Il s'appelle Apollon.

En Grec, c'est Apollon. Un des plus grands dieux de l'identité hellénique. Même qu'en Italie, les Etrusques ont installé le dieu dans leur panthéon sans l'assimiler, en conservant son nom (Aplu), imités plus tard par les Romains. Est-ce à dire qu'Apollon n'a pas d'égal? Je vous en laisse juges.

Avant Jésus, la mode des cheveux longs par Apollon.

On a une image terriblement nietzschienne de ce dieu. Comme si il était la figure même de la science, de l'art, de la beauté, des bonnes proportions, de l'architecture droite et harmonieuse, des fesses rondes et des pectoraux taillés à l'équerre, de la médecine savante, du bon ordre philosophiquement conventionnel des choses... tandis que son frangin Dionysos serait son contraire nécessaire, le dieu de l'irrationnel, du fantasme, du sauvage, du passionnel, tourmenté, androgyne primaire et bestial, transe chamanique, et renversement des conventions si bien ordonnées par le Maître des muses. Or, s'il y a du vrai à la base, c'est à mon avis pisser dans une source que de raconter ces idéaux... Selon ce que j'ai pu comprendre en enquêtant sur Apollon, en jouant les paparazzi de la divine comédie, en furetant dans les prophéties païennes et en interrogeant les muses d'antan, si il y a un dieu qui soit passionné, proche de l'irrationnel (mais qu'est-ce que l'irrationnel hein?) et flirtant avec les caractéristiques mêmes de ce que l'on appelle improprement à mon sens le "chamanisme grec", c'est bien Apollon! Pour développer, j'vais vous raconter, avec sa Brillantissime permission, quelques histoires.

Apollon sent bon, révèle l'avenir, délivre des diplômes,
sauce vos ragoûts et vous joue du ukulele pendant les repas...

Pour commencer dans le délire chamanique que représentent les fonctions principales du dieu coiffé comme un pot-au-feu, je me lance dans la divination. Car c'est sans doute là la fonction principale d'Apollon, le Prophète par excellence.
Jeune et fringant gamin (bébé, ado? tout à la fois), tout juste sorti du ventre de sa mère sur la misérable et néanmoins glorieuse île de Délos, où sa soeur jumelle, d'un jour son aînée, a aidé à le faire venir au monde, Apollon s'est rendu en quête de gloire près d'un sanctuaire de la Terre, gardé par un énorme serpent femelle du nom de Python. Se serait appelé Anna Conda, que ça aurait été pareil. La bougresse draconienne se trouve être le Python que la souveraine Héra avait envoyé poursuivre Létô, amante de Zeus, enceinte de notre Apollon à travers toutes les terres. Maintenant qu'Apollon est né, ça va chier.
Le lumineux fils de Zeus prend son arc et ses flèches, sort le constrictor de son trou, lui sulfate les écailles, et le laisse pourrir au pied du sanctuaire. Paraît même que Python, qui va devenir le nom du lieu, signifie "pourriture". Pas mal pour un dieu de l'ordre harmonieux de la divine proportion des abdo des statues? Les choses n'en restent pas là. Apollon, qui au passage impose sa loi dans le quartier, en remettant au pas une nymphe de la source voisine qui avait dû entendre parler du concept d'autonomie politique, convertit le sanctuaire de la Déesse Terre, sa grand-maman (du côté de ses deux parents), et en fait son sanctuaire. Pour ceux qui n'auraient pas déjà ouï dire de l'histoire, il s'agit de Delphes, au pied du mont Parnasse, centre du monde - selon les Grecs, nombrilistes. Il y installe des marins crétois, qu'il a guidé jusqu'ici en prenant la forme d'un dauphin, d'où le nom, disent les poètes.

Crève, pourriture chthonienne!

L'est venu le temps où il gagne l'Olympe avec sa soeur Artémis, pour y recevoir la place qui leur est due. Là, Zeus confie à Apollon un rôle des plus importants, qui hisse le jeune dieu au sommet du gouvernement cosmique : les oracles. Le deal, c'est que Zeus accorde à Apollon le droit de connaître et surtout de révéler les desseins suprêmes du dieu des dieux. Du coup, les oracles d'Apollon ne désempliront plus jusqu'à ce que les fidèles des quatre clous ne viennent interdire d'oraculer - quel charmant mot qui lui va bien! Une chance pour Apollon qu'ils n'aient pas interdit le laurier parce que c'est tout ce qui lui reste : les oracles de Delphes, de Claros, de Didymes, et certains autres, ont été longtemps des centres majeurs du polythéisme ritualiste grec (et même romain), des bastions. Grâce à Hérodote, on sait ce qui n'était pas dit dans ces oracles et qu'ils avaient un rôle politique certain. Grâce à cette science merveilleuse qu'est l'épigraphie, "l'art de faire parler les vieilles caillasses", on sait ce qui y était réellement dit : Lambda demande "Qu'est-ce que je dois faire pour avoir un fils?" Apollon répond "Le douzième jour du mois, sacrifie une truie à Déméter, une chèvre à Artémis et un tiramisu à Héra. Un fils tu auras." Ou à peu près. Autrement dit, dans un système qui n'est pas vraiment une religion, qui n'a pas de dogme, mais est un ritualisme, où le rituel est le point nodal de tout, l'oracle ne dit pas l'avenir ou le dogme, il dit le rite à accomplir. Bien souvent il en dit plus, surtout pour répondre aux consultations de cités entières, dont il valide les calendriers liturgiques, les cultes nouveaux, l'organisation des offrandes, etc.

La Pythie l'avait prédit :
"Dans le futur, les hommes porteront des slims et auront la migraine.
Sacrifie un bébé roux à la pleine lune et change de drap, tu seras épargné."


Plus tard, lorsque les païens auront commencé à comprendre qu'il y avait des chrétiens, l'influence de la philosophie dans les élites gréco-romaines se fait sentir chez Apollon. Le dieu se lance alors dans de la pure théologie et ses oracles déclament des vérités néo-platoniciennes que les chrétiens ont presque pu reprendre telles quelles. Il y a bien de l'ordre dans tout ça. Mais n'oublions pas qu'Apollon transmet ses oracles d'une drôle de façon, par l'intermédiaire de prêtresses en transes, paraît-il. Apollon est le prophète d'un très antique ritualisme où le musicien, le prophète et le sorcier ne font qu'un... tenez, Orphée par exemple?

Apollon est ainsi, c'est bien connu, le Conducteur des muses, le Musagète. On le voit bien, assis, la lyre sur la cuisse - qu'il a jolie d'ailleurs, conduisant le tempo des récits mythiques que les dieux aiment écouter. La Muse, les muses plus tard, c'est l'essence de la musique, un art magique, sacré, qui est à l'origine des expressions du divin et du rite, de "l'art" en Grèce comme l'a compris Otto. Les muses veillent sur la "mousikê" et tous ses "produits dérivés" : poésie, chant, danse, chorégraphie céleste, musique guerrière aussi (la muse de l'histoire ne tient-elle pas une trompette à la main?). Apollon musicien, c'est selon l'image conventionnelle le dieu de l'harmonie, des bons accords, de la mathématique des notes et des temps. Mais pour qui a déjà vraiment vibré au son de la musique, il faut bien comprendre aussi ce qu'est ce pouvoir, qui déchaîne des émotions, fascine, enchante. Le dieu qui dit l'avenir ou les lois divines est aussi celui qui veille à la bonne mémoire des choses, comme les muses, filles de Mémoire, inspirent à l'aède, à Sophocle et Shakespeare, à l'historien, la bonne connaissance de ce qui fut. Maître du savoir, Apollon assure ce qui fut, ce qui est et ce qui sera.

Apollon, chef du "boys bandent"

Les devins lui sont consacrés. Nous en verrons deux parmi eux au cours des deux petites histoires qui vont suivre : Calchas et le corbeau. Ces histoires, je vous en fais part à propos du dernier grand pouvoir d'Apollon (après la prophétie et la musique).

Apollon, beau gosse ultra vénère...

Calchas, fils de Thestor, descendant d'Apollon, tient son don de divination du dieu lui-même. Au début de l'Iliade, il explique aux Achéens pourquoi la peste décime leurs rangs. C'est parce que la fille du prêtre troyen d'Apollon, la belle Chryseis, a été capturée par Agammemnon, qui refuse de la rendre. Invoqué par son prêtre, le dieu, qui a un caractère de chien, défend son serviteur en bombardant le camp grec de ses flèches, lesquelles portent aux hommes le loimos, la maladie. L'épidémie, les bactéries, les virus, les coup de fièvres, les bubons, les infections, les gros rhumes, tout ça est le fruit de la puissance apollinienne. Car Apollon n'est ni bon ni mauvais. Il est une puissance. Et c'est le dieu "qui frappe au loin", de ses flèches. Les flèches sont rares parmi les dieux. Artémis et Hécate partagent cet outillage avec le dieu de lumière. Les flèches d'Apollon marquent moins les rayons du soleil que la force magique d'une puissance qui atteint à distance, la sorcellerie pour Hécate, la maladie pour Apollon. Dieu mortel donc, dieu magicien, Apollon est cela avant d'être le dieu de la médecine, comme les guérisseurs furent là avant les médecins. Car Apollon, s'il envoie le mal, est aussi celui qui le guérit.

Le corbeau fut le témoin du mauvais caractère apollinien comme de sa puissance guérisseuse. Apollon fit un enfant avec une certaine Coronis, laquelle se laissa aller à le tromper quand il regardait ailleurs. Mais le corbeau, oiseau blanc de plumage, a cafardé. Furieux, Apollon n'a pas supporté que son compagnon lui apporte sans cesse des mauvaises nouvelles et l'a maudit, teint en noir et fait oiseau de malheur. Le corbeau est ainsi l'oiseau solaire et prophétique que l'on connaît. Puis Apollon a passé ses nerfs sur la Coronis, qui n'aurait pas dû le prendre pour un dindon en allant coucher sans même prendre la peine de rompre. La s... hum.

Le corbeau, précurseur d'Eveline Dheliat.

Le fils d'Apollon et Coronis, lui, aura droit à un brillant avenir. On l'appelle Asclépios. Il reçut en partage le don de guérir. Il guérit même si bien qu'il ressuscita les morts! Le problème c'est que c'est non seulement sale mais illégal et Asclépios fut foudroyé. Apollon l'a mal pris et est allé faire une descente dans les forges d'Héphaïstos, où il cribla de flèches tous les Cyclopes qui étaient à portée, lesquels durent cesser la production de foudre pour un moment. Mal lui en prit. Il fut puni à son tour et condamné à servir sur terre un simple mortel, comme bouvier. Il s'en est bien sorti, on s'en doute, car Apollon est aussi un bon gardien de troupeaux : le roi qui l'avait accueilli se vit accorder le droit d'une deuxième chance en cas de décès, si quelqu'un l'aimait assez pour mourir à sa place. Ce que fit son épouse. Une bien belle histoire... mais on s'égare.

Comme aux fléchettes...

Asclépios avait certes enfreint la loi divine, il n'en était pas moins digne du prix Nobel de l'extraordinaire. Elu meilleur guérisseur de tous les temps, il devint dieu à son tour. Depuis, dans ses temples, les pèlerins malades vinrent se laisser aller à l'incubation : dans un sommeil sacré, le dieu au serpent devait leur apparaître pour les guérir. La méthode a connu un grand succès. Or, n'est-on pas là dans un mode de guérison "irrationnel" pourtant motivé par la puissance d'Apollon? Le voilà donc notre Apollon "chamanique" : musicien, prophète et medecin man, dieu de transes prophétiques et d'incubations guérisseuses, de métamorphoses, de mort, qui dicte les lois religieuses et assure la communication entre le naturel et le surnaturel, il est, je pense, juste de voir en lui un véritable magicien.

Lykos... le dieu-loup, ennemi ou ami?

Ajoutez à cela son rôle certain de purificateur puisqu'à Athènes, lors de ses fêtes, on chasse les boucs-émissaires, protecteur puisqu'il défend le seuil des maisons, les routes, qu'il tient sous sa coupe certains "nuisibles" de haut vol (Apollon Smintheus est le dieu des rats qui ruinent les réserves de grains; Apollon Lykios est le dieu des loups qui dévorent le bétail), initiateur des jeunes gens puisqu'on lui sacrifie les cheveux des éphèbes pour marquer le passage à l'âge adulte, comme les jeunes filles offrent à Artémis leurs jouets d'enfants lorsqu'elles se marient...

Smintheus... maudit grignotin, véhicule à maladies,
cobaye des médecins ou mignon compagnon?


Apollon est une puissance incontournable, fortement présente dans le monde et la conscience humaine... Dieu solaire, on a trop vite à mon goût considéré qu'il était l'image de la perfection et de toutes les idéologies puritanisantes. L'empereur Auguste, en le présentant comme dieu de l'âge d'or qu'il prétendait réinstaurer, a sans doute quelque chose à voir là dedans. Mais Apollon reste à mes yeux ce dieu violent, jaloux, passionnément amoureux, hautain et en même temps bienveillant, protecteur et animalement humain. Un dieu magicien à double visage, à double tranchant : il dit ce qui est, ce qui fut et ce qui sera, il envoie le mal et la guérison, la lumière ou les ténèbres. Mieux vaut être sous sa protection que contre lui, moi j'vous l'dis...

lundi 24 mai 2010

Rebooteux

Enquêtes extraordinaires. Guérisseurs, magnétiseurs, barreurs de feu...

A voir. Merci à Noko de l'avoir signalé!

Pour ceux qui arrivent trop tard, il y a au choix :

- jeter un sort à la chaîne via M6 Replay (ne plantez pas les clous dans l'ordi, ça sert à rien, plantez les dans une poupée en forme de M6.)

- allez jeter un oeil au site suivant, pour soulager votre curiosité quelques temps avant que vous ne vous décidiez à taper "guérisseurs" dans Google-votre-ami (ce que je ne saurais trop vous conseiller, y a des choses intéressantes et d'autres plutôt à ressortir en levant les yeux au ciel) :
Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires.

Et encore merci à Noko, parce que décidément, c'est une très bonne indic'.

jeudi 6 mai 2010

Bande d'humains!

Alors comme ça des gens pleurent parce que l'être humain est c'qu'il n'est pas? Comme ça des humains regrettent que les leurs pillent une planète qui n'existent pas? Ils sont au bord du suicide parce qu'ils ne sont pas des schtroumpfs démesurés connectables en usb sur des arbres à néons?
Comme ça, ils ont été touchés au coeur par les (més)aventures de Pandora et ont été si profondément absorbés par une 3D aussi commerciale que dénuée d'originalité scénaristique? Et tout le monde avait oublié Pocahontas?

"Et pourquoi que j'ai pas la 3D moi??"

Et pire... tout le monde reste insensible face à Agora, face à la réalité historique de la destruction de la Bibliothèque d'Alexandrie, la montée de l'intolérance, le fanatisme religieux, l'obscurantisme et j'en passe! Non, pour être dégoûté de la race humaine, il y a mieux que la réalité, il y a l'imaginaire. Il ne sert à rien de chercher à toucher les gens par ce qui fut, ce qui est et ce qui continue, il faut une planète lointaine et sous électrodes, avec des indigènes cyanosés, qui n'existe que dans l'oeuvre d'un réalisateur aussi capitalisé que les méchants humains de son film pour que les gens prennent conscience de la dangerosité du mode de vie et de pensée propre à leurs congénères.

Valait-il le coup qu'elle meurt?

Comme ça, il est sans doute plus facile de se dédouaner et de critiquer ses semblables. Comprenez bien : "je suis humain malgré moi, le prophète Cameron m'a révélé qu'au fond je suis un Na'vi, que si j'pouvais, je me brancherais le câble capillaire sur www.grandmerefeuillage.pascom, et que j'vous bouterais hors de ma planète à coup de lézard volant. Au fond, je suis prisonnier dans mon enveloppe charnelle anthropique. J'ai encore mes jambes qui gigotent, pas comme le héros du film, mais je suis encore plus démuni que lui, je suis pas dans la réalité qu'il me faudrait. Si seulement je pouvais faire trois mètres de haut, me reproduire par la tresse et manger des noisettes à l'ozone, je saurais quoi faire. Mais là, que voulez-vous, je suis humain, je suis au coeur des choses, j'ai entre les mains tous les éléments pour que la planète Terre ne soit pas vampirisée façon Pandora, j'ai des jambes pour aller mettre mes détritus au tri sélectif, j'ai des ports usb qui me connectent à internet où je peux apprendre des choses sur le monde, sur comment manger sainement, comment vont les ours polaires, et j'ai des yeux pour voir la lune. Ce monde est trop pourri, et j'en suis. J'préfère un monde qui n'existe pas, que j'peux plaindre sans rien pouvoir y faire, plutôt qu'admettre le monde merveilleux dans lequel j'existe, et le plaindre en essayant de changer les choses!"

Ah ouais, moi Avatar ça me permet bien de me dégoûter de la race humaine. Et en particulier de cette formidable capacité d'hypocrisie qui me surprend encore et toujours. Eh oh bande d'humains! Savez-vous que Pandora peut crever, tout ça n'est qu'illusoire? Savez-vous qu'il existe une planète fabuleuse où tu peux réellement être intime avec un arbre simplement si tu prends le temps de t'assoir dessous, une planète où tu peux communiquer avec l'animal si tu prends la peine de te rappeler qui tu es vraiment? Savez-vous que ce monde dans lequel nous vivons est merveilleux malgré tout et que vous avez les moyens de le sauver, de participer à sa vie? Bordel, Avatar n'est qu'une histoire parmi d'autres pour vous rappeler tout ça! Et encore, ça ne mange pas de pain, c'est rentable en soit ce film, ça vous chamboule des gens, et leur porte-monnaie, mais rien à carrer des tribus d'Indiens dégommées de leurs racines pour cause d'exploitation minière!

How to make a new world...
La tribu des schtroumpfs à lunettes a le blues. Faisez gaffe, ils ont une pizza!

Hypocrisie et lâcheté humaine. Le fan d'Avatar est de la pire espèce. Et j'suis de bonne humeur - bien qu'en ce moment, je ne puisse aller aux toilettes à moins qu'il ne soit profitable de savoir le plombier prendre une douche peu ragoûtante à la cave... Ils font comment les Na'vi? Ils urinent en téléchargement haut débit?

Le Na'vi urine bleu. Comme la police.

Autre interprétation possible de la bêtise humaine : le blog de l'Odieux connard... déligoûteux.