vendredi 28 novembre 2008

Coup de pub...

OYEZ OYEZ OSEZ Braves gens!





Ce soir, en exclusivité internationale, une nouvelle à faire soulever les dessous du multivers comme ceux de Marylin, une news qui vous fera chavirer mesdames et messieurs... Oui, même ces messieurs, y a pas de raison, je me suis bien fait avoir, moi!





Il était une fois une amie à moi.


Il était une fois sa passion à elle.





Il était une fois le terreau fertile de l'inspiration magique, nourri de secrets fermentés, pétris à bras le coeur et préparé par des doigts de fées. De ce mélange plein de sagesse et d'amour (ne dis pas que j'en rajoute, je pèse mes mots...) de ce mélange dis-je, naquit une plante...


Le lierre, tel la puissance même de la vie toujours verte, rampe, grimpe, recouvre la terre de son feuillage éternel, protecteur. Et là, sous le lierre, par la grâce de notre mère la Terre, naissent des pierres, du bois, des plantes...





La Dame du Lierre est une amoureuse de ces cailloux qui font briller nos petits yeux de grands enfants. Elle connaît leurs secrets, leur parle, les écoute lui raconter des histoires de mondes cachés, mystérieux, qu'on essaye tous plus ou moins d'approcher. Les joyeux joyaux aux mille couleurs et éclats se laissent transformer par ses bons soins en bijoux fabuleux, en trésors précieux qu'elle n'a de cesse de créer pour nous...



***




La Dame a ouvert sa boutique. Là, quelque part Sous le Lierre... Allez, petit peuple et grands humains... Le Grimoire se porte garant de la sincérité, de la passion, de la magie apportée à cette boutique. Elle mérite qu'on en parle, qu'on s'y promène, qu'on y laisse un commentaire, une commande, et qu'on encourage la Dame du Lierre...





mardi 25 novembre 2008

Pierres qui roulent n'amassent pas mousse...

Un couple britannique peu commun (quoique sur ce blog ca risque fort de devenir courant), composé d'un druide et d'une sorcière (héréditaire - ça signifie sans doute qu'elle tient sa magie de ses ancêtres homo magicus qui dansaient tout nus pendant la nuit des temps entre des monolithes...), un couple hors normes, disais-je, a eu la bonne idée d'emmener avec lui lors de son déménagement un cercle de pierres préhistorique, pour agréementer son jardin d'un petit sanctuaire privé...



Il est possible que les voisins aient été un peu surpris, mais ca ne gêne personne.



On voit pas pourquoi il faudrait.






Sont-y pas mignons?






Source : The Telegraph, via PFI forum.

lundi 24 novembre 2008

L'écologie à la page...

... ou quand le noir se fait écolo...





On a tous en tête l'image du pétrole noir dégueulassant tout sur son passage, image de la mort, de la pollution, de tout ce qu'on n'aime pas - mais alors vraiment pas!





Mais le noir peut aussi être écolo, quitte à ce que le vert en prenne un coup sur la bouteille.

***

La page Google, au démarrage de votre internet, elle est mimi tout plein. Des fois, y a un changement de déco, au niveau du logo, c'est marrant.





:)





Mais elle consomme cette page... La blanc flash, là, çà vous bouffe 77 watts. Alors qu'en noir ca fait que 52 watts de consommés. Gniark.





...









Dites bonjour à Ecofree, la page Google écolo !



Ecolo un peu sur le bord des ongles, on test. Mais bien sûr, c'est pas ce qui va empêcher l'industrie du pétrole de se jeter sur les terres polaires, après fonte des glaces et expiration du dernier ours blanc (parce que le blanc aussi peut être symbole d'écologie!)...



... Mais bon, ce sont les petits brins d'herbe qui font une prairie. Chaque geste peut compter...



A vous de juger.



Pi, j'aime bien le noir moi, c'est classe... Du coup j'hésite à remettre cette page en noir, mais d'après les lecteurs c'était pas beau. Faudrait pas que le grimoire ait l'air pollué...

dimanche 23 novembre 2008

Nécrologie...


Qui n'a pas lu Jean Markale? Qui n'a pas ouvert un de ses bouquins?


Bon, qui n'a pas entendu parler de lui?


Ooooh mais si, voyons, cet homme-là a écrit un tas de choses sur le monde celtique, sur la civilisation celte, le Graal et tutti quanti... La femme celte (1979), c'est lui.


Un poète plus qu'un chercheur, lui-même en était conscient. Mais ces ouvrages ont sans doute intéressé plus d'un passionné de celtisme...


Hélas, ce matin, nous apprenons la nouvelle de son décès. Oui, le poète s'est éteint hier, dans la matinée, à l'âge de quatre-vingts ans.


Mais son oeuvre demeure...

mardi 18 novembre 2008

Une shaman en terre sainte



Les Natoufiens sont une civilisation épipaléolithique pour moitié, néolithique pour l'autre, qui hanta une aire à cheval sur les actuels pays d'Israel, du Liban et de Syrie entre 15 000 et 11 000 avant que Jésus de Nazareth ne viennent faire de même.


L'Université Hébraïque de Jérusalem a révélé la découverte, archéologique, d'une sépulture assez spéciale, sur les flancs du mont Carmel. La petite personne qui sommeillait à l'intérieur, du moins ses os, s'avère être un shaman, une "femme-médecin".

Le shaman natoufien était agée de 45 ans, la démarche affligée par une difformité du squelette, et pratiquait certainement son art à grand renforts d'éléments animaux, avec lesquels elle a été ensevelie : queue de vache, aile d'aigle en or, restes de tortue, pelvis de léopard et autres joyeusetés, dont un pied humain de pointure adulte, qui n'est pas des moindres.


Voilà, donc, un petit témoignage du passé "païen" si on peut dire, d'une région si marquée par les monothéismes. Il s'agit surtout d'une de ces femmes shamanes, sorcières et prêtresses de la préhistoire, qui inspirent tant de néo-païens dans leur quête d'une religion de la Terre. Ici, la femme et la nature se sont fait enterrer ensemble...
Informations reprises d'Haarez sur le forum de la PFI et photo pompée sur Wikipédia. Na.

jeudi 6 novembre 2008

Forgiven, not forgotten

Ou "In Memoriam" II...


On a parlé de l'Ecosse et des scrupules qui la parcourent depuis le début de l'année. Mais Samhain s'est faite une ouverture plus large encore. Peut-être cette nouvelle année païenne sera-t-elle pleine de surprises...


Cette fois-ci, les informations nous viennent tout droit d'Angleterre (via les Pays-Bas, étant donné notre source la plus directe, mais sur internet vous conviendrez que l'on ressent peu la notion de distance). C'est en Angleterre donc, que l'on raconte l'histoire...


... Il était une fois dans un royaume uni, une sorcellerie toujours vivante, ou plutôt revivante, tels ces défunts qui reviennent en os et un peu de chair le soir d'Halloween. C'est la saison, on en parle. On la remarque un petit peu plus. Et il faut bien dire qu'elle en profite.

Tout s'embrouille finalement comme une affaire judiciaire. Les coupables sont brûlé(e)s, puis innocentés (travail d'historien sérieux oblige), puis les juges sont accusés (et des cinglés dans le genre d'Hopkins)...

C'est en gros une affaire d'Outreau à l'échelle de quelques siècles et deux continents. A Salem on a déjà pardonné officiellement aux sorcières et sorciers condamnés pour des sataneries qui n'ont jamais existé. En Suisse, le 28 août dernier, dans le pays du lancement historique de la flambée (et là y a comme un jeu de mot sur la flambée des prix qui viendrait bien, mais n'exagérons pas les croisements de l'histoire), en Suisse disais-je, on a déjà fait oeuvre de pardon. Et en Ecosse, une ville a reconnu publiquement l'erreur judiciaire, sur pas moins de 81 victimes grillées vives (ou autres supplices purificateurs).


Dans le royaume, une sorcière, vendeuse de costumes de son état (costumes de sorcières, va sans dire), se rebelle. Inspirée sans doute par l'esprit de Samhain, et par un historien looké comme un membre de Rhapsody of Fire (gnéhéhéhé), John Callow, elle n'hésite pas à enfoncer des portes; elle lance une pétition, sans se laisser démonter par les réponses du ministère de la justice. Celle-ci est accessible à peu près par là... oui, ! Avec le blog qui va avec.


Vous pouvez reconstituer l'affaire en faisant effort d'anglophonie sur ces deux articles de CNN : In the Field, at first, and Halloween Pardon Sought for executed British witches, secondly. Ou l'inverse comme moi. Ou pas du tout. Après tout, moi, j'aurais jamais trouvé ces articles et je me serai couché aussi con que d'habitude si Morgana ne postait pas tout ça sur le forum de la PFI.


Trêve de plaisanterie et de droit d'auteur en forme de publicité.


Tout ça nous montre que, quoiqu'il en soit de la décision du gouvernement britannique, pour qui c'est sans doute le cadet de tous les soucis, et si Elizabeth II va oui ou non demander pardon (ahem), quoiqu'il en soit de la flambée des sorcières et de la flambée des prix (argh, m'a eu celui-là!), on voit un groupe de personnes pas comme les autres demander la reconnaissance officielle d'une histoire, de leur histoire et par là même de leur identité. Mémoire et Justice se prennent par la main, on en oublierait presque le fond magico-religieux de tout celà. Mais le symbole, ça non. C'est encore une occasion de montrer que le monde change, que les mentalités peuvent changer, que les erreurs peuvent être reconnues et assumées pour permettre à cette boule bleue de tourner de l'avant. Yes we can! comme dirait l'autre.


Encore une digression. Mais les symboles sont comme des passerelles qui nous permettent de passer facilement d'un sujet à un autre, et d'accéder à on ne sait quoi. Yes we can. An ye harm none...


A quand une sorcière sur le trône d'Angleterre?


mardi 4 novembre 2008

Du travail d'elfe.




Du bout des doigts, qu'ils ont féériques, ce groupe d'artistes du Costa Rica montre un réel talent pour le design, l'illustration d'inspiration fantastique et païenne, la photographie (tiens, c'est pas des gens d'Omnia que j'aperçois là?). Bref, en avant-première ce soir - 'té! on connaissait déjà, nous..., bon d'accord en arrière-première de l'avant du derrière, voici... voici...






(Les images sont choisies... Ce pan ressemble à quelqu'un...)
PS : You just have to click on the image to see better... so don't cry!

De l'art, au goutte...

... à goutte. Comme de l'hydromel perlant au goulot de l'amphore, tendue par une muse.
Après tout, la renaissance du paganisme (ou sa pérennité, ne lançons point le débat), s'est faite dans l'art, par l'art et pour l'art. Et depuis les michel-anges de la Renaissance, il y en a eu des oeuvres, des peintures, des sculptures, des poésies, des romans, des dessins, des gravures, des musiques, des danses, des drames, des chansons pai...ennes... bref, l'éventail de la muse se déploit sur l'infini des cultures et des harmonies.
Ce journal a déjà fait place à quelques poèmes de païens avertis. En bas de cette page sommeille peut-être encore Varoujan l'arménien. Avons-nous pensé à Louis Ménard et ses rêveries?
Quelques gouttes d'hydromel qui nous insufflent l'inspiration. Quelques gouttes seulement, pour vous donner une idée de ce que peut-être vous ne connaissez pas. Et de ce que nous découvrons petit à petit, ici ou là.
La décision est prise de partager encore ce qu'Hermès et les muses nous font toucher du doigt...

lundi 3 novembre 2008

In Memoriam...


A c'qu'on raconte... des Scots, j'ai nommé des Ecossais, auraient dans l'idée d'élever un mémorial. Un mémorial à leurs morts, un mémorial à leurs martyrs, victimes d'un crime que l'histoire a failli oublier... Un mémorial qui pourrait prendre une forme de cairn ou une forme d'arbre, un mémorial qui pourrait hanter Edinburg ou une autre place de la terre Ecossaise, là où la cendre a laissé des traces dans les mémoires... Dans certaines mémoires...


A c'qu'on raconte, l'idée germe dans l'esprit de quelques historiens, qui osent donner au chiffre de 4 000 morts une rondeur criminelle, au-delà de l'erreur judiciaire, en même tant qu'elle fleurit chez nos amis de la Pagan Federation (le paganisme étant la 6e religion non chrétienne d'Ecosse). Est-ce que l'esprit scientifique rencontre l'esprit philosophico-culturo-religieux des païens contemporains? Après tout pourquoi pas, y en a chez qui ça se mêle déjà beaucoup...


Toujours est-il qu'on raconte que les Ecossais réfléchissent, en Parlement, à l'idée ainsi germée d'élever un mémorial aux sorcières écossaises victimes du bûcher en des temps déjà lointains. Un monument qui serait dédié à la mémoire de nos dames blanches, et des quelques 15 % d'envoûteurs qui les accompagnèrent dans l'erreur judiciaire, gage d'un pardon posthume qui a été demandé par pétitions en février dernier. L'affaire n'est donc pas classée pour tout le monde... elle reste à suivre!


Au passage : Samhain ouvre décidément bien des portes...






Source communiquée par Morgana sur le forum de la PFI.
Image trouvée ici