lundi 24 août 2009

L'Epiphanie à la Croisée des Chemins

Message reçu - en français, VIP oblige ;) -
de la part de Steve Sic, du groupe OMNIA ;
pour ceux qui connaissent, et aussi pour
ceux qui connaissent pas (et qui devraient
avoir honte - what a shame!!!) :

















"L’Epiphanie à la Croisée des Chemins.

Le blog incompréhensible de Steve n° 16.

Alors que je me trouvais sur la grande scène du Castlefest
et que j’étais en train de jouer « Dance until we Die »,
j’ai eu une épiphanie (c'est-à-dire, une manifestation
soudaine de l'essence ou de la signification de quelque chose) :
j'ai réalisé qu'une énergie très spéciale était présente.
Une énergie faite des sentiments que le groupe partage
dans des moments tels que celui-ci : alors que la musique
montait en puissance et que le mannequin en osier brûlait,
avec vous tous en train de vous exclamer, de crier, de chanter,
et de vous fondre dans l'onde puissante de la Vie ! Ces moments
sont en réalité la principale raison du fait que je veux faire
partie d'OMNIA, et pourquoi OMNIA fait également partie de moi.
Je sens que c'est cette même raison qui nous inspire, avec
le besoin et la force nécessaire de nous pousser à continuer
d'écrire et de jouer la musique que nous avons composé, avec
le message que nous voulons répandre :

« Aimez la Vie, Respectez la Nature, Vivez avec Honneur
et Soyez Libre. »

Tous ensemble , nous avons marché sur une route qui nous
a mené à l’endroit où nous nous tenons aujourd’hui…
A ce jour si particulier dont je parle (The Castlefest
Pagan Night, 1er août 2009) et où je me trouvais à
une croisée des chemins. Vous ne l’avez peut-être pas
remarqué en me regardant, peut-être que cela a juste donné
l’impression que j’étais simplement sur scène comme à
l’accoutumée, mais j’étais bel et bien à une croisée des
chemins. Et dans mon esprit, il y avait trois routes qui
y menaient.

Le premier chemin était celui que j’ai emprunté pour
arriver jusqu’ici, une longue et sinueuse route traversant
des forêts et des festivals, de la Musique et de l’Art,
des Larmes et des Rires, mais croisant surtout la route
de milliers de personnes qui nous ont donné tellement
d’amour et de respect, tellement de confiance et d’espoir,
tellement d’inspiration et de force positive et vivifiante.
Une route que j’aime profondément…

Le second chemin était un sentier qui a été soigneusement
disposé et pavé sur grossièrement 8 longs mois, un chemin
qui était supposé nous mener tout droit au pied des plus
hauts sommets de la célébrité internationale, des studios TV,
de millions de téléspectateurs et d'auditeurs, des émissions
à la radio, des marchés d'enregistrement, etc... Quelque chose
que n'importe quel groupe de musique tuerait pour avoir,
vous savez, une sorte « d'autoroute » vers le succès.

Le troisième chemin était une route assez similaire à celle
d’où je viens : le doux chemin serpentant à l’infini… Seulement
nous et vous, et la musique, et le sentiment qui nous unit.
Une route traversant une forêt pleine de plaisirs inconnus
et de dangers, dans laquelle aucun chemin n’est droit et clair,
mais où les fleurs poussent librement et les oiseaux chantent,
et où la folie des médias de masse ne pénètre pas juste par volonté.

A cette croisée des chemins, il m’apparût très clair que nous
étions en train de « vivre un mensonge » si nous pensions que
nous pouvions répandre notre message musical au travers
des machinations des médias de masse, et en même temps pouvoir
préserver ce message dans son état d’origine. Je croyais
sincèrement que nous avions trouvé un moyen pour que notre
musique puisse être écoutée par des millions de gens,
et qu’ainsi nous pouvions accélérer le processus de conscience
chez tous les hommes-singes. Je pensais que nous pouvions
changer le business de la musique sans que cela ne nous change
nous.

J’avais tort.

Ce n’était pas possible. Nous étions tout doucement obligés
de nous changer nous-mêmes afin d’être insérés dans une sorte
de trou, mais les chevilles rondes ne passent pas dans
des trous carrés, ça ne fonctionne pas.
Notre rêve d’OMNIA était sérieusement en danger à cause
des tensions et des contraintes créées par les machinations
brutales du monde du business. Quelque temps après,
et nous avions à nouveau de sérieux doutes à savoir
si nous devions continuer en laissant d’autres personnes
prendre notre précieux « OMNIA » vivant et essayer
de l’exploiter sur le marché libre. Encore un peu plus tard
et à nouveau, nous doutions. Mais nous avons essayés d’aller
de l’avant, par amour pour la musique, pour nos familles qui
ont besoin d’être nourries, par égard envers nos promesses
que nous nous sentions obligés de tenir avec nos managers.
Nous avons continué d’espérer que cela fonctionnerait… au fond…
que nous aurions joué plus de concerts, et qu’au final certaines
de nos chansons passeraient à la radio (ce dont chaque
compositeur/interprète rêve ardemment).
Mais la sensation de doute ne s’en est pas allé, quelque chose
n’allait pas… Nous souhaitions toujours que les médias permettent
d’amener nos chansons en tête des téléchargements de personnes
comme VOUS ; des personnes qui ne nous connaissent pas encore,
mais qui seraient heureux d’entendre ce que nous avons à dire
et à chanter. Mais nous savions dans nos cœurs que le chemin
rapide et grossier, disposé et mis en place par nos managers
bien pensants, allait tuer notre musique et notre foi
si nous continuions sur cette voie.

Tout de suite après le Castlefest, nos managers nous avaient
arrangés une interview à la télévision dans un programme
très influent (1,5 millions de téléspectateurs).
Tout était prêt, mais je devais faire quelques concessions
et obéir à la « façon de travailler des médias » si je voulais
que cela se produise. Et bien, je n’ai jamais et ne ferai jamais
de concessions en ce qui concerne OMNIA. Omnia est ma vie,
ce n’est pas un projet, je suis une vraie personne.
Notre musique est à 100% faite d’émotions personnelles,
nos chansons ne sont pas des reprises, elles viennent
directement du cœur. Quand nous vivons et travaillons,
nous le faisons comme la seule et unique expression
de nos vies. C'est pour ça que nous sommes nés.
Les lapins font des lapins, Omnia fait du Omnia
(et parfois des lapins mais je m'égare.)

Pour résumer la situation, j’ai dit :
« Non, je ne le ferai pas… » parce que je préfères
mille fois retourner jouer dans la rue avec un chapeau
sur le trottoir pour les pièces de monnaie,
plutôt que de perdre ma dignité. J’ai été forcé par
les conventions à « ne pas être moi-même » mais je peux
simplement être qui je suis. Et les choses sont devenues
claires. Après de longues et très houleuses discussions,
nos managers (Theo et Yigal), Jenny et moi, sommes arrivés
à la conclusion mutuelle qu'ils seraient mieux avec un groupe
qui puisse suivre les règles du commerce, et que nous serions
mieux avec un manager qui serait aussi étrange que nous
le sommes et qui nous comprendrait ainsi que nos Fans.

Ce que nous avons ensemble est trop précieux pour risquer
de le détruire. Je suis heureux que la plupart d’entre vous
ont comprit que nous ne laisserions JAMAIS quelque chose de
grave arriver au rêve auquel nous tenons tant, et que je pense
chaque mot que je dis sur scène et en dehors.
Nous avons vraiment prit du plaisir en essayant de faire une
version pour la radio qui sonnait pop de la chanson « Alive ! »,
parce que c’est sympa d’essayer différents styles. Et c’était
génial de travailler avec un batteur professionnel de studio.
Ça ne veut pas dire que nous allons devenir un groupe avec
un genre musical dominant… nom d’un chien ;-)
Ce que je veux dire, c’est que nous jouons « Dance until we Die »
mais ça ne veut pas dire que nous sommes un groupe de Rap
maintenant. Nous sommes Omnia, et c'est tout ce que
nous voudrons jamais être...

Alors « Au revoir » au monde de la célébrité et de la censure,
et « Bonjour » à la Liberté ! Ensemble, avec notre super groupe
et notre équipe, tous nos supers et si gentils amis, et VOUS
nos fidèles fans, nous allons rester fidèles au rêve d’OMNIA
et répandre notre message tout comme le Chêne pousse :
doucement, mais avec beauté, et soutenu par de fortes
et profondes racines.
Peut-être avec des écureuils dessus ! :o)

Rendez-vous au prochain concert, un jour, quelque part
(ou peut-être au coin d’une rue).
Greenthingz et Restez Libre !
Steve Sic Evans van der Harten.

P.S: Et si quelqu’un doute encore de mes paroles, ma religion
ou de mes intentions, qu’il aille se faire voir à Tir nan Og, OK? :-P

ps: la nouvelle RavenTimes arrive bientot ;-) "

mercredi 5 août 2009

Face au profil

Voilà, l'avancée n'est pas bien spectaculaire, néanmoins il y a du progrès!

Le p'tit truc gênant c'était ce côté journal païen, qui avait de journalier ce que la guerre a de pacifique, aussi ai-je supprimé l'édito - que j'aimais bien, pourtant, snif - et j'ai changé la description du blog.

Nan mais sérieux, je suis si peu actif dans la communauté païenne en ce moment que ça devient ridicule. Oh! je n'ai pas retourné ma veste, elle va très bien ma veste, merci, mais c'est juste épuisant. Voilà, épuisant. Dommage, lorsqu'on recherche un deuxième chez soi. Certes, j'appartiens à cette... "communauté"... mais y être actif se rapporte à du bénévolat dans l'administration fiscale. Faut être bien armé et juste assez cinglé.

Mais j'les aime mes païens, que voulez-vous? *petite larme à l'oeil* Faut les comprendre, sont jeunes - même au-delà de quarante ans.

Donc, pas de journal païen. C'est pas le bon profil. J'm'en va réfléchir à la question. Je suis tenté de virer le blog sur un autre hébergeur, malgré la passion que j'ai pour Blogger (si j'dis ça c'est au cas où il nous regarde... chut!), et pouvoir classer tout le baratin que j'sortirai dans des catégories. Ca pète ça les catégories.

En attendant, c'est toujours pelles et pioches...